Victoria Angkor Resort & Spa

Le complexe archéologique d’Angkor

« Moi, Jayavarman VII, j’ai décidé de graver dans la pierre l’histoire de mon empire. Aujourd’hui, 3 avril 1218, j’entreprends ces mémoires à la gloire de mon royaume […] Moi ! Jayavarman VII, j’ai bâti Angkor Thom, la Grande Ville, capitale des capitales. Je l’ai bâtie pour l’éternité » - extrait des mémoires du souverain khmer Jayavarman VII (1181-1218).

Dernier grand souverain de la période angkorienne, le règne de Jayavarman VII inaugure la construction de la plupart des monuments subsistant à l’heure actuelle sur le site archéologique d’Angkor : la ville murée d’Angkor Thom renferme en son centre le Bayon aux illustres tours à visages, les temples du Bantaey Kdei et Ta Prohm, célèbre pour ses arbres tentaculaires dont les racines étreignent les pierres.

De nombreux réalisateurs tombés sous le charme de ces « basiliques fantômes, immenses et imprécises, ensevelies sous la forêt » chantées par Pierre Loti, en firent un lieu de tournage. Des scènes du film Tomb Raider ont ainsi largement contribué à exposer aux yeux du monde la magnificence de ces lieux chargés d’histoire.

Sur les traces des premiers explorateurs

Dominant les jardins royaux de Siem Reap, une propriété de style colonial ouvre ses façades au tumulte du grand marché, de ses échoppes colorées à quelques encablures du quartier français. Investie par la chaîne hôtelière Victoria, cette ancienne infirmerie construite dans les années 30 et nouvellement restaurée, a ré-ouvert ses portes en décembre 2003, convertie en un complexe hôtelier cinq étoiles. La demeure conserve le charme des bâtiments coloniaux de la fin du 19e siècle, vestige de la présence française en Indochine.

Brice Belian, architecte français en charge du projet signe une œuvre placée sous le sceau des grandes expéditions occidentales menées dans la région d’Angkor. L’aménagement des suites rend grâce aux grands noms de l’exploration, offrant une plongée saisissante dans l’univers de ces voyageurs fascinés par la majesté des temples d’Angkor. L’esprit colonial habite les différents intérieurs teintés de touches d’artisanat khmer.

Le temps semble s’être suspendu aux alentours de l’hôtel, en témoigne la présence de deux Citroën B14 de 1927 et 1928, jouxtant une C6 de 1931. Le gestionnaire de l’hôtel, passionné de vieilles automobiles, propose aux visiteurs une « promenade peu ordinaire dans les temples d’Angkor », au volant de ces mécaniques d’époque.

Havre de tranquillité au cœur de l’agitation de Siem Reap, le Victoria Angkor célèbre l’art de vivre à la française. Le Bistrot de Siem Reap offre une cuisine raffinée à savourer en se laissant porter par les airs de variété française diffusés en toile de fond. Depuis peu, les clients de l’hôtel ont la possibilité d’avoir accès au nouveau parcours de golf signé Nick Faldo, localisé à une quinzaine de minutes du centre-ville.

L’une des Citroën B14 utilisée pour visiter le site d’Angkor est chargée d’une histoire toute particulière, puisqu’elle a servi aux besoins du film "Barrage contre le Pacifique" du réalisateur Rithy Panh, dont l’action se déroule dans les années 30.